rolland-garros-777x437.jpg
Construit en 1928, le court Philippe-Chatrier s’équipe d’un toit rétractable, réalisé en acier et recouvert d’une toile translucide et étanche

« Inspirés du biplan de l’aviateur Roland Garros, les éléments qui composent le toit ont été travaillés telle une aile d’avion, tant dans leur forme, leurs matériaux que dans leur structure », explique DVVD, architecte et ingénieur concepteur de la couverture mobile, qui a travaillé au projet avec l’agence mandataire ACD Girardet & Associés.
 
Le toit escamotable est composé de 11 poutres d’acier, conçues et fabriquées par l’entreprise italienne Cimolai. Les poutres – de 105 m de long et d’un poids de 330 tonnes chacune – ont été livrées sur site en 7 morceaux, qui ont été assemblés dans l’allée centrale de Roland-Garros. Elles ont été ensuite hissées sur les rails coulissants surplombant le court Philippe-Chatrier. Une fois montées, ces 11 « ailes » ont été recouvertes de toiles en Flexlight TX30 de Serge Ferrari.

Le toit couvrira 1 hectare de surface au total, et sera déployable en 15 minutes environ. La Fédération Française de Tennis souhaitait une solution en mesure de couvrir le stade rapidement, de faire pénétrer la lumière naturelle mais également de garantir le maintien de performances acoustiques à toit fermé.

« Nous sommes fiers d’avoir pu répondre à toutes les contraintes, et d’avoir eu l’occasion de participer à l’un des projets sportifs les plus attendus de l’année 2020. Grâce à Flexlight TX30 nous avons pu garantir la résistance aux intempéries, la durabilité dans le temps, l’étanchéité et le passage de la lumière naturelle. L’ajout à l’intérieur des ailes de la toile Alphalia Silent AW a permis de garantir la performance acoustique demandée », souligne Thomas Bonneville, Ingénieur d’affaires du Groupe Serge Ferrari.