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Avec une croissance de 12,2 % l’année dernière, l’activité des professionnels des portes, portails, volets et stores n’a pourtant pas retrouvé son niveau d’avant crise. Les perspectives pour 2022 sont bonnes mais de nombreux défis restent à relever.

« Les carnets de commandes sont pleins. Cette accélération est une conséquence directe de l’explosion de la demande en rénovation : suite aux confinements successifs, les Français ont désiré améliorer leur habitat, précise Hervé Lamy, délégué général du Groupement Actibaie. Une dynamique que l’on retrouve également dans la construction neuve. » La RE2020, qui encourage l’installation de protections solaires, devrait participer à ce développement pour les filières stores et volets.

Les problématiques conjoncturelles, qui ont pourtant augmenté les tarifs comme les délais de livraison, n’ont pour le moment pas eu de conséquences majeures sur les filières. Elles restent néanmoins d’actualité. « Les fabricants ont déjà dû répercuter la hausse des prix sur leurs tarifs, en moyenne de +10 % sur l’exercice 2021, impactant ainsi l’ensemble de la chaîne, du fabricant à l’installateur. Le client final est obligé d’absorber une partie de cette hausse », déplore Yannick Michon, président du Groupement Actibaie. Sans oublier la pénurie des semi-conducteurs, utilisés dans la motorisation et l’automatisation des stores et volets.

Recrutement et REP

Les incertitudes pour les mois à venir n’ont pas réduit les besoins en recrutement. C’est pourquoi le Groupement a investi dans la formation initiale et continue avec par exemple le lancement en janvier dernier de la formation « Installateurs de stores et volets » validée par le CQP éponyme.

L’autre dossier majeur, c’est l’entrée en vigueur au 1er janvier 2023 de la Responsabilité élargie des producteurs (REP) pour les produits et matériaux de construction du secteur du bâtiment. « Nous travaillerons cette année, conjointement avec les éco-organismes et les autres syndicats à la définition du barème d’écocontribution. La difficulté sera de simplifier au maximum les calculs tout en prenant en compte les problématiques liés à chaque matériau », explique Hervé Lamy. Le Groupement s’est déjà attelé à la tâche avec notamment l’élaboration d’une Charte d’engagements pour la préservation de l’environnement (CEPE), à destination de ses adhérents. 46 entreprises l’ont déjà signée.